Démocratie du nombre et démocratie du bien
En Algérie, la majorité de ceux qui
veulent le bien pour leur pays sont opprimés par la minorité de ceux qui lui
veulent du mal. Ou encore :
La minorité de ceux qui savent où réside
le bien de leur pays est opprimée par la majorité de ceux qui sont ignorants,
qui vivent dans l’illusion ou dans la trahison consciente et acceptée.
En Syrie, il y a une minorité alaouite
et une majorité sunnite. C’est un simple point de vue basé sur une vision
partisane. On ne sait pas en réalité si les termes de sunnites et de chiites
sont réellement les critères valides de l’analyse. En ce moment, les chefs
arabes veulent venir au secours de la
majorité ''opprimée'' par la minorité.
La ''majorité syrienne opprimée'' est
soutenue par la majorité wahhabite qui à son tour opprime chez elle la
minorité non-wahhabite.
Je ne suis pas fort en mathématiques
pour calculer au bout de combien d'années la majorité aura une chance de se
débarrasser de la minorité opprimante.
Je n’aime pas les rapports de
force, ni me fier aux quantités.
Changeons de registre pour les rapports
de dignité, les rapports de mérite.
Et redisons en forçant un peu notre
vocabulaire pour nous faire comprendre:
En Syrie, la courageuse minorité qui
représente la vérité relative est en train d’opprimer la majorité amorphe
composée d'agneaux qui rêvent de ressembler à leurs ‘’frères’’ sunnites
saoudiens et qataris (qui ne ressemblent à rien eux-mêmes) afin de la rendre
docile et de la remettre sur le droit chemin.
Si la majorité syrienne présumée
composée d’égarés reçoit le soutien de l’autre majorité dont on est sûr au
moins pour eux que ce sont de vrais débiles, il y aura une marée d’imbéciles
qui feront faire aux Arabes un saut qualitatif, une évolution ultrarapide qui
les fera passer de l’idiotie simple à une imbécilité complexe, irréversible.
Car si la Syrie rejoint le cercle saoudo-qatarie, personne ne peut nous assurer
qu’elle sera plus belle, qu’elle aura une meilleure apparence ? Qu’elle trouvera
en eux un modèle à suivre ? En quoi cela la grandira-t-elle ? peut-être
lui fera-t-on une place de choix dans le cénacle des traitres de premier rang.
Si c’est pour appliquer l’islam, comme
les saoudiens l’appliquent, non merci. Nous préférons la séparation de la
religion et de l’Etat. C’est d’ailleurs à cause du flou qui entourait son
programme à ce sujet que le FIS n’a pas reçu l’adhésion de toutes les
consciences algériennes aussi bien croyantes pratiquantes que laïques. Il y
avait plus de menaces dans ce programme que de promesses. Ses dirigeants
voulaient éradiquer les autres opinions, imposer leur point de vue qu’ils ont
décidé qu’il était le point de vue de Dieu, et écarter tout autre point de vue.
Bref, le FIS ne s’était pas engagé à respecter les autres opinions, même celles
émanant des musulmans non-adhérents au FIS. En voulant représenter Dieu, ils
ont carrément décidé de parler à Sa place (subhânahu). Ils ont été
éradiqués et le problème a été résolu[1].
Personne pourtant ne leur souhaitait d’échouer. Mais la leçon a été
tirée : Il faut se méfier de ceux qui veulent parler au nom de Dieu :
c’est souvent d’eux-mêmes qu’ils parlent. Les Algériens ne sont pas des Arabes
arabes, et ne se laissent pas conter.
Puisque nous sommes sûrs à présent que
les Arabes n’ont plus de crédit, est-ce bien raisonnable de les laisser venir
au secours de la ‘’majorité’’ syrienne qui a déjà tant de fois manifesté
son inclination à suivre les traitres au temps de Hafez al-Assad et
qui devrait être encouragée plutôt à faire l’effort de ressembler à quelque
chose qui vaille la peine, qui soit digne de la grandeur passée du mythique
Shâm. N’est-ce pas ? Que signifie en effet ressembler aux Saoudiens ?
Qui aurait vraiment envie de ressembler à ces gens-là?
Disons donc ce qui est vrai :
La majorité des traitres arabes
prétendument sunnites se sont ligués pour écraser la minorité des syriens qui
sont ‘’alaouites’’. Du moins cherchent-ils à nous faire croire qu’ils le font
pour cette raison.
On n’a jamais vu les Arabes se mobiliser
avec autant de sérieux et d’ardeur pour une ‘’cause’’ arabe. On dirait bien
qu’ils ont reçu des ordres de quelque part, pour se montrer si coopératifs, si
solidaires, si appliqués, eux d’ordinaire si brouillons.
L’argument de la défense du sunnisme,
dont les saoudiens se fichent pas mal comme de leur dernier keffieh, tombe donc
à l’eau, ou plutôt dans la boue. Tout le monde comprend qu’il s’agit de forcer
les alaouites, dont on sait qu’on ne pourra jamais se débarrasser d’eux, à
rentrer dans les rangs définis par les USA. Si les alaouites devenaient
pro-américains, ils redeviendraient ipso facto fréquentables et
‘’frères’’ des qataro-saoudiens…
On sait pourtant que toutes les
civilisations ont commencé par des minorités hautement motivées et organisées puis
qui ont su s'emparer des rênes du pouvoir pour ensuite assembler tous les
éléments et les mettre en marche à l'unisson. La minorité prend des
risques au grand bénéfice de la majorité. Mais si la majorité écrase dans l’œuf
la minorité, comme cela arrive malheureusement, la majorité se ‘’magmatise’’
et coule à sa perte en suivant la pente sans aucun obstacle pour la
stopper.
Pour le moment, on dirait en tout cas
que les Arabes sont bien décidés à remonter sur leurs chameaux pour aller
suivre, dans une autre chevauchée bouffonne, après moins d'un siècle, un autre
espion anglais, un nouveau Lawrence d'Arabie, et aller rééditer le lâche
exploit de leurs grand-pères, et lui offrir définitivement en cadeau non plus
al-Qods mais le Hijâz.
Ce qui prouve bien où va leur
préférence, c’est la position puérile de la ‘’dibloumassiya’’ Arabe, qui
a décidé de fermer son ambassade au Caire, en signe de bouderie à l’égard des
Egyptiens qui ont compris que leur révolution n’en sera une que s’ils la mènent
à bout : chasser l’armée de ses privilèges, la mettre au service d’une
politique digne. Nous avions parlé dans un précédent article de la ‘’Trahison
des Frères’’ ; cette fois les égyptiens souhaitent décider eux-mêmes. Mais
le premier prétexte venu a été saisi par la dibloumassia arabe pour
menacer de suspendre son ‘’aide’’ à l’Egypte, aide dont on voit maintenant
qu’elle était un poison qui leur était servi pour les maintenir dans la
servitude plutôt qu’une aide fraternelle pour assurer leur développement économique
et social.
D’une part, les saoudiens ont manqué la
dernière occasion qui leur fut donnée de se comporter en hommes en mettant leurs
sous pour une fois au service de la grandeur de l’Egypte qui est après tout la
seule puissance arabophone respectable. D’autre part, les Egyptiens ont manqué
de virilité pour envoyer tout le monde promener pour se concentrer sur le seul
but qui vaille : assurer la victoire de la révolution, quitte à s’engager
dans une guerre contre la Saoudite.
Or cette dernière n’a même pas le
prétexte du chiisme dont elle se sert pour justifier son inimitié envers
l’Iran. L’Egypte est sunnite. Mais les saoudiens se fichent pas mal du
sunnisme, comme on l’a vu : ce qui les intéresse, c’est que l’Egypte se
soumette au diktat que l’on sait, qu’elle reste humiliée dans le cercle honni
des traitres de luxe.
D’une part, le chantage à l’argent, ce
vil argent usurpé par les milliers de princes de la famille royale, argent qui dévorera les entrailles de
ceux qui n’en feront pas un bon usage.
De l’autre, l’Egypte, la pauvre et
grande Egypte prise dans le dilemme shakespearien : être ou demeurer
non-être, être par soi ou continuer à se nourrir de la mamelle
américaine ?
Que de belles occasions manquées pour
les peuples arabes ! En auront-ils encore dans l’avenir ? Nous serons
les premiers à rendre hommage aux saoudiens si une seule fois, ils servaient
l’Egypte sans aucune condition comme le ferait n’importe quel véritable
serviteur de Dieu. L’Egypte peut prétendre à la grandeur, mais la Saoudie est
trop arriérée, trop compromise pour mériter la confiance des masses musulmanes
du monde Elle sauverait son honneur en se mettant au service de l’Egypte au
lieu d’essayer de l’humilier. Elle gagnerait enfin respect et estime.
Il faut croire que les Arabes sont
vraiment en train de chercher que la colère de Dieu les atteigne. Que Dieu nous
garde ! Leurs crimes sont si nombreux qu'on ne sait plus s’ils sont en
train de payer pour avoir trahi le Prophète et l’Imam Ali, pour avoir assassiné
Hossein à Karbala, pour avoir massacré les premiers peuples non-arabes
(berbères et persans) qui avaient opté pour le chiisme et refusé de suivre le
pouvoir omeyyade.
Puisqu’ils n’ont que l’argent et aucune
autre valeur, opposons-leur notre fierté à nous ! Opposons-leur notre
nationalisme et disons-leur : Je suis fier d’être maghrébin, d’être
berbère car ce sont les berbères qui ont porté l’islam jusqu’en Europe, je suis
fier d’être persan, car ce sont les iraniens qui ont construit l’islam, aussi
bien sunnite que chiite, comme l’écrit Ibn Khaldun[2].
Je suis fier d’être un Turc, car ce sont les turcs qui ont protégé notre
sommeil et nos frontières pendant la longue nuit de la décadence. Je suis fier
d’être Egyptien, car l’Egypte a un passé beaucoup plus considérable que les Arabes
réputés incultes pour tous les peuples d’avant l’islam et qui le sont redevenus
par ingratitude envers Dieu. Je suis fier d’être Syrien, car la Syrie fut le
berceau de l’écriture et de la civilisation assyrienne et phénicienne et une
grandeur telle que les Omeyyades ont vu l’intérêt qu’il y avait à prendre Damas
pour capitale. L’islam est beaucoup mieux représenté dès les débuts de l’islam,
par les peuples non-Arabes que par les Arabes qui se croient dispensés de faire
davantage d’effort. Cela l’est encore plus vrai aujourd’hui.
Nous aurions pourtant bien aimé avoir
des guides Arabes ; des guides éclairés et éclairants.
Nous sommes fiers d’être des musulmans
aimant la langue arabe parce que c’est la langue du Coran, mais nous ne
confondons pas arabisme avec islam. Nous rappelons nos origines pas par un
nationalisme idéologique chauvin, mais pour manifester que nous ne sommes pas
sans savoir que notre passé est aussi fait de grandeur, que nous avons donné en
sacrifice des millions de nos enfants pour libérer notre pays de cet Occident
devant lequel s’agenouillent aujourd’hui les émirs arabes qui ne comprennent
rien à la lutte idéologique ni au choc des civilisations. Il fut un temps où
les Arabes reprochaient aux maghrébins d’être sous l’influence de la culture
française. Ils prouvent aujourd’hui qu’ils ne sont pas seulement colonisables,
mais qu’ils sont en train d’importer les colons à leurs frais. Le temps n’est
pas loin, où l’on placera devant les hôtels de Dubai, d’Abû Dhabi et de Jeddah,
un écriteau disant : « Interdit aux Arabes ! ». D’ores et
déjà, les inscriptions en arabe se font de plus en plus rares.
Il n’y a aucune raison pour nous de chercher notre exemple
dans ce que font les Arabes d’Arabie. Nous avons nos héros, nos guerriers, nos
maitres à penser beaucoup plus savants que les pauvres crétins qui servent de
faqih à la Saoudite !
Au Maghreb, on parle un meilleur arabe
qu’à Médine.
Le Prophète a dit : ‘’Malheur aux
Arabes car la catastrophe se rapproche d’eux !’’ (waylun
lil-Arab min sharrîn qad iqtarab !)
Que les saoudiens gardent leur fric.
L’idée ne doit pas être sacrifiée à l’idole. Notre aspiration à jouer un rôle
dans la scène de l’histoire est plus forte que tous les milliards engrangés par
la Saoudiyya. Nous n’allons pas souiller notre esprit en tendant la main à des
ingrats.
Le pseudo-sunnisme des Arabes n’inspire
que la nausée !!! Est-ce bien cela l’islam qu’a prêché le Prophète (S). C’est
un sunnisme à pousser les jeunes musulmans à passer du côté des alaouites. Le
modèle d’islam alaouite et chiite parait plus enthousiasmant que la sécheresse
du discours wahabite.
Cela fait des siècles que les jeunes
musulmans de tout bord attendent d’éprouver un moment de grandeur. On ne leur
laisse que la barbe sans la rajla. Des barbus… émasculés… qui rêvent de sahâbas,
sans en avoir jamais vu l’exemple chez leur contemporain. Le port de la abâya
n’y supplée en rien.
Que vous inspire le saoudien ? La
foi ? La générosité ? Plutôt la science, non, la civilisation ?
Rien de tout cela: seulement l’avidité du millionnaire qui croit pouvoir tout
acheter avec son fric.
On a longtemps parlé de wahhabisme sans
l’avoir jamais vu. On nous a roulés dans la farine. Nous avons cru voir affaire
à une doctrine; voici que l’on découvre qu’il s’agit d’un recueil de bêtises,
œuvre qui a sans doute paru géniale aux contemporains abrutis de son auteur, et
qui depuis est inoculée de père en fils. Je m’excuse de la dire mais les ‘’fuqaha’’
arabes, - j’en ai entendu certains s’exprimer sur les chaines de TV -, n’ont
même pas le niveau de la première année de la Hawza de Qom ou de Najaf. Leur
niveau d’intelligence est effarant. C’est à mourir de honte !
Il ne faut plus prendre au sérieux le
wahabisme qui n’est que l’œuvre d’un ignare. J’ai feuilleté un jour le Kitâb
al-Tawhid qu’un propagateur zélé, espérant mériter le paradis pour
cela, avait inséré entre les exemplaires du Coran mis à la disposition des
priants à la Mosquée de Paris fondée par les travailleurs nord-africains. J’ai
été abasourdi par l’ignorance de ce ‘’fondateur’’ dont la ‘’pensée’’ ne pouvait
en effet convenir que pour des esprits sclérosés, comme ceux des Arabes de la
décadence. Œuvre d’une époque où ils étaient au creux de la vague de
l’histoire, elle ne pouvait sentir que l’odeur de la décadence. Ce texte ne
vaut même pas en contenu les premiers essais des premiers théologiens de
l’islam. J’invite ceux qui en doutent à comparer les ‘’thèses’’ de Abdalwahhab
avec celles des premiers penseurs de l’islam.
Puisqu’il est établi maintenant, après
deux siècles de Nahdha stérile, que les Arabes sont tout simplement des incapables…Dépourvus
de toute ghayra pour la religion du Prophète (S), ils sont aussi dépourvus de
toute ghayra pour leur propre pays, leur propre nation, comme le ferait
n’importe quel dirigeant normal du monde. Il faut cesser de parler d’islam avec eux.
Descendants des tribus dont le Coran témoigne que ‘’la foi n’entrera pas dans
leurs cœurs’’[3],
descendants de la clique de Moawiyya et de Yazid, il faudra les traiter comme
ils le méritent, et leur opposer tactiquement notre nationalisme. La Perse,
l’Iran, l’Egypte, l’Afrique du Nord, la Syrie, l’Irak ont chacun plus de
grandeur historique dans l’islam que tous les Arabes réunis…
Quant à la Mecque, on y voit
malheureusement comment le goût architectural arabo-saoudien s’y est imposé pour
laisser éclater sa médiocrité aux yeux du monde entier. Au lieu de raser les
demeures alentour, de dégager la perspective pour rendre la Kaaba, le qalb
al-wujûd, le cœur de l’existence, le seul édifice visible de loin pour les
pèlerins, les décideurs saoudiens au goût horrible l’ont encerclée de buildings
à l’américaine qui l’étouffent, comme si telle était l’intention réelle des
architectes étrangers qui n’ont aucune raison de suggérer un meilleur plan, eux
qui ne sont pas payés pour servir l’islam. Je ne crois pas que cette horreur sera
pardonnée aux saoudiens.
Qu’ont fait les Arabes disons depuis un
siècle à part céder à la tentation récurrente de la trahison ?
Le lecteur remarquera que je n’ai pas
dit que le régime syrien était irréprochable. Il ressemble à la plupart des
régimes actuels avec un plus : sa fermeté sur certains principes de
politique internationale qui dérange d’ailleurs les financiers de la trahison.
Si je ne le critique pas, c’est parce que cet article avait pour origine ‘’une
colère d’Achille’’ suscitée par la coalition Arabes liguée contre la Syrie
à ce moment de l’histoire au nom de la défense de la… démocratie (hâshâ
al-sâm’în).
Si seulement la Syrie était débarrassée
des derniers miasmes de la pourriture omeyyade ! Afin que soit lavé
l’honneur de mes ancêtres berbères sincèrement convertis comme Koceyla (R) à la
religion du Prophète (S) et que la soldatesque de leur agent alcoolique Okba ibn
Nâfi’ a contraints à servir un royaume arabe.
Abû al-‘Atâhiya
[1] Le pays est toujours mal en point. L’impréparation
du FIS suivie de sa mise à l’écart lui ont en réalité épargné l’échec devant le
peuple. Ce qui est résolu c’est donc la menace que représentait le FIS pour
lui-même et les citoyens algériens s’il était parvenu au pouvoir. Un mal commis
par les corrompus est plus supportable que celui commis par des hommes bien
intentionnés mais inexpérimentés.
[2] Dans sa Muqaddima, Ibn Khaldûn possède un chapitre
intitulé : الفصل
الثالث و الأربعون: في أن حملة العلم في الإسلام أكثرهم العجم ‘’De ce que les savants de l’islam sont en
majorité persans’’. Tous les musulmans reconnaissaient le mérite des iraniens
et le service inestimable qu’ils rendirent à l’islam dans toutes les
disciplines et les arts. Pour un temps donc, aux Arabes le pouvoir politique et
aux non-Arabes le pouvoir intellectuel.
[3] Le Coran dit : « La semblance de ceux qui furent chargés de la
Torah, mais qui n’en assument plus la charge, est celle de l’âne chargé de
livres : malheureuse semblance d’un peuple qui dément les signes de
Dieu ! Dieu ne dirige pas un peuple d’iniquité. » (Sourate
62 : 5). Que dire alors de ceux qui n’assument plus la charge du
Coran ? « Ils sont encore plus égarés… ».
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